L’organisation d’une tournée de presse ou d’un FAM trip demande temps et argent. Il faut trouver le meilleur itinéraire, vérifier les disponibilités des journalistes, influenceurs et blogueurs, couvrir les niches des médias présents, répondre aux exigences alimentaires de chacun, c’est tout un défi, sauf qu’un voyage de de presse peut vous offrir une si belle visibilité sur plusieurs marchés, et ce, sur le long terme!
Que ce soit dans votre établissement, dans votre région ou province, il est normal de vouloir que le press trip soit des plus parfaits et que les retombées dépassent vos attentes.
Voici nos astuces pour maximiser l’engagement et le contenu lors d’une tournée média avec journalistes, influenceurs ou créateurs de contenu!
Un horaire qui «respire»
Crédit: Pexels : Vanessa Garcia
Le temps est limité et il y a tant de choses à faire découvrir aux médias présents lors d’une tournée de presse! La clé du succès est de proposer un horaire de tournée qui respire et laisse le temps aux médias de prendre des notes, faire un « set up » photo, partager sur les réseaux chaque activité. Laissez-leur aussi un moment pour discuter avec vos partenaires sur place qui en ont toujours beaucoup à dire sur leurs produits. Prévoyez aussi une durée plus longue pour les déplacements, les retards ou d’imprévus!
Une connexion Internet favorable
Crédit: MC Globetrotteuse
Il arrive parfois lors d’une tournée média que le réseau cellulaire ou l’Internet sans-fil ne soit disponible. Pensez à une solution pour les créateurs de contenu afin qu’ils puissent continuer de partager leur expérience sur les réseaux sociaux pendant leur séjour. Dans le cas où ce n’est pas possible, avisez-les avant leur voyage afin qu’ils puissent prendre des dispositions alternatives. N’oubliez pas qu’ils sont travailleurs autonomes et ont bien souvent des réponses à retourner à la tonne de courriels et messages reçus pendant la journée.
L’arrivée chez vos partenaires
Nous le savons bien, il est très difficile de s’assurer que tout le personnel soit au courant de la visite d’un média pendant un press trip. Dans un monde idéal, tentez de reconfirmer le nom complet du blogueur, journaliste ou influenceur sur la réservation et son heure d’arrivée prévue auprès de votre partenaire pour qu’à son arrivée, le personnel puisse donner un service impeccable et avoir la réservation en main.
Des rencontres intéressantes
Il est toujours plaisant de rencontrer un gérant, propriétaire ou une personne responsable lors des tournées. Cela peut être que pour quelques minutes, mais permet une discussion plus approfondie (et donc du contenu ou un angle insoupçonné) pour le média en question! En cas de doute, demandez aux créateurs de contenu s’ils désirent un moment en tête à tête avec la personne en charge.
Des petites surprises
Qui n’aime pas les surprises? Des produits locaux, des gadgets technos utiles, une bouteille de vin, ou juste une petite note de la part du personnel font toujours sourire et permettent de rapporter des souvenirs de la destination. Oubliez les brochures papier, les sacs réutilisables et les stylos, les médias en ont déjà plein leurs tiroirs.
Optez plutôt pour une glacière si la tournée implique des arrêts gourmands, une borne sans-fil si le réseau peut manquer, une recharge pour cellulaire ou quelques petits produits fins des partenaires qui n’auront pu être placés à l’horaire!
Des partenaires engagés
Encouragez vos partenaires impliqués dans la tournée de presse à faire des recherches sur la ou les personnes qui seront présentes lors de la tournée avant leur arrivée. Ils pourront ainsi ouvrir la discussion avec chacune basée sur sa niche. Invitez-les à suivre les réseaux sociaux des créateurs de contenus également. Ça fait toujours plaisir de savoir qu’on se «suit» mutuellement sur les réseaux!
Des partages, partages, partages
La clé du succès lors d’une tournée média: le partage du contenu! Pensez-y, les personnes invitées créent pour vous et vos partenaires une tonne de contenu intéressant à partager sur vos réseaux: articles, stories, publications Instagram, Facebook ou TikTok… Pour que votre succès soit plus grand, partagez, aimez, commentez chaque contenu et incitez vos partenaires à en faire de même, et ce, chaque fois! Tout le monde y gagne et votre investissement est décuplé!
Une rémunération adéquate
Vous désirez une quantité de contenu spécifique lors d’une tournée? Pensez à rémunérer les créateurs de contenu qui viendront chez vous. Avec une entente et des livrables minimums précis, vous saurez ainsi ce que vous obtiendrez en échange de leur présence. Quand les choses sont claires dès le départ, vous vous assurez également de la satisfaction de vos membres et partenaires.
Voyage numériQC peut vous aider à planifier votre tournée média de A à Z:
Il n’y a pas à dire, la pandémie a bouleversé notre façon de travailler et le cours de notre année 2020. Qu’en sera-t-il de 2021? Inspirées par une conférence Infopresse intitulée Tendances 2021-2022: S’adapter aux transformations de demain, nous vous livrons aujourd’hui notre interprétation des tendances 2021 en marketing numérique, création de contenu, médias sociaux, tourisme et marketing d’influence!
Tendances marketing, stratégies et communications en 2021
Porter attention aux générations et à leurs mutations
Selon Philippe Léger et Sarah Mottet, il faudra surveiller les changements générationnels cette année et comprendre la nouvelle mouture qui devient client, acheteur et décideur de nos produits, plateformes et destinations!
À travers le Canada, 2000 milléniaux (entre 25 et 39 ans) et 1000 membres de la génération Z (entre 10 et 24 ans) ont répondu à 50 questions de la firme Léger. Premier constat, le fossé entre les générations est plus profond que jamais. Un jeune Canadien s’identifie mieux à un autre jeune du monde entier qu’à son père ou son grand-père…
Deuxième observation, les jeunes ont des parcours moins linéaires côté scolaire, professionnel et même personnel, ils sont davantage flexibles, ce qui a un impact sur les entreprises en quête de main-d’œuvre et le profil de consommateur.
Une étude de l’AARP/Pew Research Center révèle que les images utilisées par les marques et destinations quand elles s’adressent aux baby-boomers sont remplies de stéréotypes. Seulement 5% incluent l’utilisation de technologies, alors que 69% des 55 à 73 ans ont un cellulaire et s’en servent pour consommer vos contenus. Ne perpétuez pas ces idées reçues!
Check Your Privilege: une responsabilité sociale accrue
Jonathan Lemay, chef d’équipe CX et Contenu chez Adviso, nous prévient. Les marques doivent être conscientes de leurs biais et privilèges, c’est-à-dire regarder autour d’elles et introspecter pour analyser leurs propres actions d’entreprise, voir ce qu’elles ont à apporter à la discussion, comment passer à l’action dans une ère #MeToo, Black Lives Matter, etc.
Surtout, il ne faut pas voir ces changements sociaux comme une tendance et un outil de marketing, mais bien comme un devoir social d’entreprise essentiel à réaliser. Un exemple, la semaine de la fierté: n’en profitez pas pour utiliser l’arc-en-ciel si vous ne faites rien le reste de l’année. Qui sont plutôt les membres de l’équipe ou de la communauté qui peuvent en parler en votre nom? Cumulez des preuves de vos efforts avant de mettre de l’avant une implication. Ne réalisez pas du capital de sympathie sur le dos des causes si vous n’avez rien à y contribuer!
Recalibration de rituels
Marie-Michèle Larivée, consultante en tendances, adressait les rituels recalibrés de 2020! Adieu le petit café-croissant au coin de la rue en lisant le journal, le 6 à 8 avec les collègues ou les soupers en duo au resto, bonjour l’intériorisation des habitudes (café, cuisine, lecture, 5 à 7 en Zoom, etc.) et la création de communautés en ligne!
Elle offre quelques conseils pour vous tailler une place dans ce changement d’habitudes de vos clientèles:
Réimaginer la routine de travail à distance
Inventer de nouvelles traditions en lien avec votre identité de marque/destination
Fixer des rendez-vous en ligne avec votre clientèle
Revisiter les heures de communication
Créer une routine avec produit ou service
Contribuer à la décélération pour devenir un produit «spécial»
Contribuer au bien-être quotidien, mental, physique, loisirs, etc.
Utilisez la fonction Guides sur Instagram afin d’aider les voyageurs à se retrouver chez vous et, si vous maîtrisez la vidéo, les Reels sont à intégrer, tout comme la fameuse plateforme insolite qui a taillé sa place plus que jamais en 2020 dans toutes les sphères d’utilisateurs: TikTok.
Unifiez vos méthodes de publication dans le Creator Studio pour Facebook et Instagram ou encore les fonctionnalités de messagerie, mais armez-vous de courage et de patience contre tous les changements récents sur Facebook qui en ont fait rager plus d’un! 2021 annonce-t-elle de quoi de mieux? Qui sait!
Sur quoi mise-t-on comme tendance voyage en 2021?
Achat local et tourisme local (Staycations)
Un mouvement qui nous tient à cœur, mais aussi un terme qui fut utilisé à toutes les sauces: l’achat local. Il fait partie des tendances 2021 en tourisme! Autant du côté produit que du côté du tourisme et du voyage, le 100 km à la ronde a la cote, surtout quand on ne peut pas changer de région!
Proposez donc des produits issus de vos villes, régions et artisans locaux, intégrez-les davantage en 2021 à vos forfaits, emballages, sites de commerce en ligne, communications sociales, initiatives marketing. Plutôt que de vendre des lieux et des expériences en face à face, vendez des saveurs, des odeurs, des souvenirs, des inspirations, des textures à consommer à la maison!
Les vacances près de la maison risquent d’être toujours aussi populaires pour la nouvelle année, donc tout ce qui est staycation mérite qu’on lui accorde des ressources marketing! Avec des semaines entières passées entre 4 murs, fort à parier que ça continuera de faire du bien de s’exiler quelques jours pour se rappeler les doux plaisirs du voyage loin de chez soi.
De la flexibilité, de la flexibilité et encore de la flexibilité
Nous savons maintenant tous à quel point les plans peuvent changer du jour au lendemain… Les clients veulent donc voyager en toute flexibilité. C’est-à-dire? Des réservations modifiables, remboursables ou modulables, des mesures claires en cas de contamination, des offres de dernière minute alléchantes et des adaptations créatives (ex. les hôtels qui créent une salle à manger privée dans la chambre!) dans vos installations.
De plus, n’oubliez pas d’afficher clairement votre politique de salubrité, santé et sécurité. Soyez humains et parlez de ce que vous faites, de l’impact de la pandémie sur votre entreprise. Osez la vulnérabilité et vos clients vous rendront la pareille!
Les nouvelles générations sont de plus en plus anxieuses, nous ne savons pas ce que demain nous réserve, tout le monde doit jongler avec l’école à la maison, le Wi-Fi qui plante, les épiceries en ligne et tout le tralala. Pour combler vos clientèles, rien de mieux que de leur procurer une réelle façon de relaxer, loin du quotidien.
Sortez des sentiers battus et créez quelque chose de nouveau qui mette du baume au cœur de vos abonnés. Proposez-leur des boîtes cocooning remplies de produits locaux de chez vous pour leur rappeler un séjour, mettez-vous à plusieurs producteurs pour des partenariats novateurs, livrez des produits de bain qu’ils aimaient tant dans votre hôtel trop loin de chez eux pour s’y rendre… Les opportunités de s’intégrer au rituel de relaxation des Québécois sont nombreuses!
Changements climatiques et tourisme durable
Du côté des investissements en tourisme et des thématiques sur lesquelles miser, il faut garder en tête le transfert de la richesse des boomers aux milléniaux qui se préoccupent bien plus de l’environnement et des changements climatiques que les générations précédentes. Il sera donc crucial d’adapter l’offre à ces derniers! Économie circulaire, tourisme durable, écologie, développement écologique, voyage équitable, intégration aux communautés locales avec le moins d’impact possible, tous des mots (mais surtout des actions) importants aux yeux des touristes de 2021.
Des offres pour tous les budgets
Dans cette crise économique pandémique, les milléniaux ont connu une baisse de revenu de 61% selon le sondage Léger. Il sera donc crucial de leur offrir une diversité de forfaits, d’activités et d’options pour se divertir (une nécessité chez eux!) même malgré cette baisse.
Même si nous restons sceptiques quant au retour à la «normale» en 2021, l’équipe de Voyage numériQC demeure convaincue que les occasions de voyager au Québec (et peut-être au Canada) auront tout pour plaire aux touristes locaux grâce à vos efforts soutenus. Vous avez besoin d’aide dans l’élaboration d’un plan de création de contenu? Aimeriez travailler avec des influenceurs et créateurs de contenu en 2021? Vous ne savez pas par où commencer pour créer des campagnes originales sans risquer de vous faire prendre par des changements pandémiques? Contactez-nous!
Quelles sont les tendances 2021 en tourisme, marketing de contenu numérique et réseaux sociaux qui vous touchent le plus?
Cette question pourrait se sembler complexe, mais oui, une stratégie de
contenu Web bien pensée est efficace, voire même essentielle, en temps de
pandémie. Vous vivez sans doute des temps incertains, vos ressources sont
limitées, vos budgets réduits, vous ne savez plus trop où investir pendant que
la tempête passe…
Saviez-vous qu’une stratégie de contenu Web fait partie des éléments à
considérer maintenant, justement pendant cette période plus calme en livrables,
alors que vous avez le temps de vous y consacrer? Voici pourquoi penser à votre
contenu Web dès maintenant!
Combien de fois nos clients chez Voyage numériQC nous disent-ils
comprendre l’importance du contenu, que ce soit pour les stratégies de réseaux
sociaux ou pour un blogue d’entreprise, mais qu’ils n’ont pas le temps, car
c’est la Xe tâche sur leur liste qui peut constamment être reportée.
En temps d’accalmie, vous avez enfin le temps de prendre le temps! En
consacrant quelques heures à peine à cela, et uniquement cela, votre niveau de
concentration sera décuplé et vous obtiendrez de bien meilleurs résultats, avec
une foule d’idées écrites, de textes peaufinés et de photos traitées ou
trouvées.
Le travail accompli ne sera jamais perdu
Ce que vous avez brainstormé ne s’applique plus finalement, car les
règles de la COVID-19 vous jouent des tours encore une fois? Qu’à cela ne
tienne! Ce sera toujours utile pour plus tard. Laissez-le tout en brouillon
pour le mois ou l’an prochain!
Vous aurez toujours besoin du texte que vous avez créé pour Noël,
l’Halloween ou encore une fête spéciale dans votre domaine. Prenez de l’avance
sur les dates qui ne changent pas ou les types de contenu qui n’expirent pas!
Les publications et le contenu au sujet de votre entreprise et son
histoire seront toujours d’actualité et pourront être utilisés lorsque vous
serez de nouveau trop occupés. Ça vaut de l’or d’avoir une belle banque de
publications Facebook, de photos Instagram ou d’articles pour le blogue en
réserve, qui demeurent intemporels!
La stratégie de contenu créée demeurera en ligne et continuera de porter ses fruits
Vous avez peur de mettre en ligne un article ou un texte sur votre site
ou blogue, car l’actualité pourrait changer de cap et le momentum serait perdu?
N’ayez crainte! Le contenu que vous créez ces temps-ci, à moins d’être ultra
tendance et lié à ce qui se passe dans le monde, devrait être «evergreen»,
c’est-à-dire qu’il reste intéressant des années durant.
Parlez de vous, parlez de vos produits, de vos régions, de vos incontournables, de ce qui sera là dans l’après… Discutez de choses intemporelles. Plus vous répondrez aux questions des gens ou résoudrez leurs problèmes ou interrogations dans votre stratégie de contenu, plus votre contenu sera indexé dans les moteurs de recherche et ressortira aussi après la crise quand les gens chercheront exactement ça, car il aura gagné un peu de maturité et de traction aux yeux des dieux du référencement si vous avez bien fait votre travail.
Si la pandémie vous joue des tours, vous pourrez tout de même y revenir
plus tard, sans avoir travaillé pour autant dans le vide! Incertain de la
méthode à suivre? Nous pouvons vous aider!
Vous pourrez repartager le contenu créé encore
et encore
Si vous ciblez bien le contenu créé, vous aurez ainsi une banque
d’articles sur votre site qui risque d’être pertinents encore de nombreuses
années, certes, mais qui dit contenu dit inspiration pour de nouveaux partages,
de nouvelles publications, de nouvelles façons de republier le même article sur
vos réseaux sociaux.
Par exemple, vous partagez l’URL cette semaine avec l’affichage
automatique de l’aperçu Facebook. Dans une semaine ou deux, selon la pertinence
du contenu, vous pourrez créer un album photo avec les images de l’article puis
mettre l’URL dans le texte, sans aperçu. La prochaine fois, vous créez un
sondage avec lien. Quelques mois plus tard, vous faites un petit montage.
Vous voyez où je veux en venir? En créant un contenu pertinent evergreen,
vous avez encore et encore du stock à partager, ce qui facilite votre
gestion de communauté sur vos réseaux sociaux, surtout dans les hautes saisons
ou les rushs saisonniers!
Vous l’aurez compris, une stratégie de contenu Web percutante demeure importante même en temps de pandémie, et c’est d’ailleurs un excellent moment pour la planifier! Vous avez besoin d’assistance pour ce faire? Aimeriez développer les points suivants plus en détail et découvrir d’autres conseils de création de contenu à l’heure actuelle? Joignez-vous à nous dans le cadre d’un webinaire à ce sujet! Cliquez ici pour vous inscrire!
Pour d’autres articles intéressants au sujet du contenu:
Vous lisez régulièrement du contenu de vos rédacteurs, blogueurs et influenceurs préférés. En tant que marque ou destination, vous aimeriez vous aussi avoir ce genre de texte sur votre site ou vous voudriez bien que l’on parle de vous un peu partout sur le Web. Le marketing de contenu n’est pas nouveau, mais avec la courte durée de vie des publicités et de certaines publications sur les réseaux sociaux, le contenu est redevenu le roi du bal.
Avant de faire appel à un rédacteur ou à un blogueur pour créer du contenu pour votre marque, avez-vous déjà considéré le temps que la rédaction d’un article prend pour un créateur de contenu? Voyage numériQC détaille pour vous tout le travail qui se cache derrière un article de blogue ainsi que la valeur qui s’y rattache.
L’expérience menant à la rédaction de contenu Web (à partir de 2 heures)
Le blogueur/rédacteur se rend d’abord sur place pour faire l’expérience de votre marque/destination ou attrait. Cela peut durer quelques heures, une journée ou quelques jours selon les activités pratiquées, en plus du temps de déplacement pour se rendre à destination et revenir.
Il est aussi possible qu’un rédacteur écrive sur une expérience sans l’avoir vécue, pour vos blogues ou une plateforme plus journalistique, en mode ghost writer ou copywriter marketing. Cela demandera toutefois un minimum de recherches et d’appels téléphoniques pour s’assurer de la validité des informations à véhiculer.
Il est rare qu’un blogueur accepte de publier un article sur son site sans d’abord être allé sur place et vécu soi-même l’activité; le but premier du blogue étant de parler au « je » d’un endroit visité/d’une expérience vécue.
Sur place, le blogueur prendra des notes, des photos et des vidéos. Même si l’expérience est agréable et peut ressembler à des vacances d’un œil externe, il est là pour travailler et ce temps vous est assigné. Pendant ce moment variant de quelques heures à quelques jours, il faut se rappeler qu’il ne facture pas ses heures à quelqu’un d’autre ou ne réduit pas son inbox de courriels… La pile continue de s’accumuler et c’est vous retenez son attention!
Combien de temps prends la rédaction de contenu — Article (entre 4 et 10 heures)
Voilà qu’il est temps d’écrire sur l’expérience vécue. La rédaction en soi varie selon le blogueur et sa vitesse d’écriture, mais disons que de relire ses notes, trouver un angle intéressant, faire de la recherche et écrire un texte d’au moins 800 mots prend au minimum 1 heure dans le cas des rédacteurs rapides, mais la plupart, nécessite plusieurs heures.
Mettre le contenu en ligne
Le travail ne s’arrête pas là! Il y a la relecture (parfois multiples passages), la vérification de l’orthographe, l’insertion de liens entrants et sortants (soit vers le site client, soit des liens affiliés ou des sources intéressantes), l’ajout de photos (qui auront été préalablement sélectionnées, traitées, renommées, balisées avec un texte ALT (au moins 2 heures) et une méta description, la recherche de mots-clés pour optimiser le référencement/SEO de l’article pour qu’il apparaisse et se positionne efficacement dans les moteurs de recherche, la validation des informations et métadonnées de ce dernier, la sélection d’images d’entête et la création de divers formats d’image pour l’affichage adéquat dans les différentes réseaux sociaux et la mise en ligne. Ouf!
La rédaction de contenu pour les réseaux sociaux (minimum 1 heure par publication)
Bien que cela semble facile d’écrire un petit mot sur Facebook, il y a derrière chaque publication une réflexion afin qu’elle soit en cohésion avec la ligne éditoriale du blogueur et sa stratégie de contenu, sans parler du moment adéquat pour l’insérer dans son calendrier éditorial.
Que ce soit pendant une tournée, ou lors de la publication reliée à la visite du blogueur/influenceur chez vous, la publication sur les réseaux sociaux prend plus de temps qu’on le pense!
Ensuite, les photos doivent être sélectionnées, retouchées, recadrées. Une fois que tout cela est fait, on publie sur Facebook. Vient ensuite Instagram où le même processus est à recommencer, parfois pour un public quelque peu différent. Et c’est reparti pour chaque réseau social supplémentaire que le créateur de contenu possède.
Il est évidemment possible de partager une publication sur de nombreux réseaux à la fois, mais lorsque l’on connaît bien son public, et que celui-ci consomme plusieurs de nos plateformes, on veut capter son intérêt partout et pas simplement répéter le même contenu.
Les communications
Il faut aussi prendre en considération le temps de communication entre le blogueur ou le rédacteur de contenu et le client, qui consiste en plusieurs courriels ou appels et bien souvent à des modifications à la première version du texte quand il s’agit d’un texte pour les plateformes du client. Il y a aussi la négociation du cachet, des modalités de ou des article(s), les questions initiales, la durée d’élaboration de la proposition, etc.
Combien devriez-vous payer pour un article?
En ce qui a trait à un article à votre sujet sur le blogue d’un influenceur, les tarifs varient beaucoup d’un blogueur à l’autre, souvent basés sur le nombre de visiteurs mensuels uniques de son site. On appelle ce type d’article du contenu commandité, ou article sponsorisé. Cela se traduit souvent par l’insertion d’une mention, d’un lien ou d’un article complet à votre sujet.
Toutefois, pour faire un calcul rapide et facile qui vous aidera à vous faire une tête, additionnons tout le temps passé pour 1 article selon les durées approximatives ci-dessus. En se basant sur le salaire minimum horaire d’aujourd’hui, on parle d’au moins 250$/article (on répète, au salaire minimum du Québec, ce qui est bien loin d’être assez pour vivre adéquatement dans bien des cas pour un pigiste qui doit s’occuper de toutes les dépenses afférentes.
Les tarifs des blogueurs avec une plus grande communauté et un nombre élevé de visiteurs uniques seront sans doute plus élevés pour un article d’auteur sur vos plateformes. Si la publication se fait sur leur blogue, il faut penser à ajouter à cela le fait qu’ils parlent de vous, de votre destination ou de votre produit et que cela a des retombées pour vous au-delà de la simple création de contenu en tourisme!
L’article créé rejoint exactement la cible que vous voulez. Faire de la publicité grand public atteindra certes « plus de gens », mais une majorité ne sont pas intéressés par votre produit. Le blogueur voyage ou créateur de contenu/influenceur atteint directement votre cible dans la niche de votre choix, puisque vous l’avez ciblé justement pour ce profil de lectorat.
Quel est le retour sur investissement?
Les voyageurs vous visiteront-ils cette semaine ou dans 1 an? Impossible de le prédire, ce sera peut-être même dans 3 ans, car vous aurez fait germer l’idée d’un projet dans leur tête, mais l’intérêt est là et le contenu sera en ligne lorsqu’ils voudront le consulter à nouveau pour obtenir l’information (on appelle cela du contenu evergreen, donc durable). Ce placement marketing est ainsi plus rentable, gagnant également en visibilité dans les recherches Google à mesure que le temps passe.
Comment le contenu à votre sujet se démarque-t-il en ligne?
Voyage numériQC se spécialise dans la sélection de blogueurs et influenceurs voyage qui correspondent à votre cible et peut aussi vous aider dans la rédaction de contenu sur votre site. N’hésitez pas à faire appel à nous pour votre prochaine campagne ou simplement à demander une consultation pour vous aider avec votre marketing de contenu.
Alors que la démographie est en hausse tout comme la richesse des économies émergentes du monde, que la technologie ne cesse de s’améliorer autant que la mobilité humaine, de plus en plus de voyageurs fourmillent sur la planète qui atteint presque 8 milliards d’habitants cette année.
Pourtant l’anxiété écologique et le flight shaming n’auront jamais été aussi présents. Les effets du tourisme sur la planète font les manchettes, les marches mondiales pour le climat menées par Greta Thunberg se multiplient et l’ONU a décrété l’urgence climatique.
Afin d’analyser ces courants planétaires, plus de 300 personnes étaient présentes en janvier 2020 pour la traditionnelle Conférence annuelle sur les tendances touristiques: une année 2020 sous le signe de la transformation, présentée pour la 7e année par la Chaire de tourisme Transat, en collaboration avec Tourisme Montréal.
Au programme, l’analyse des tendances en tourisme international. Voici ce que Voyage numériQC a retenu des résultats présentés, d’abord avec un retour sur les tendances qui ont bouleversé le monde en 2019 et dicté les courants à venir en 2020, pour ensuite s’attaquer aux prévisions des experts pour l’année à venir!
Prise de conscience en matière de cybersécurité
Ces derniers mois ont mis à jour de vastes scandales de piratage de données (Desjardins, Marriott, etc.) et l’étendue des dégâts potentiels qu’ils occasionnent. Les voyageurs prennent de plus en plus conscience de l’importance de la cybersécurité. Ils sont plus frileux à partager leurs données et on prédit que 2020 sera l’année des cybermenaces, notamment pour les PME non protégées. L’intelligence artificielle et la blockchain offrent la possibilité de déléguer la confiance des utilisateurs à la technologie, ouvrant la porte à des stratagèmes qu’il tarde aux spécialistes de découvrir et prévenir.
Encore et toujours plus de voyageurs en 2020
Avec une planète comptant 2,5 milliards d’habitants en 1950 contre presque 8 milliards cette année, pas étonnant que l’on prenne en compte une hausse de voyageurs dans le monde. Croissance démographique, accroissement de la richesse des économies émergentes, évolution technologique et amélioration de la mobilité contribuent à cet essor. La gestion des flux de touristes se doivent donc d’être placés au cœur de vos initiatives de publicité et de marketing!
Surtourisme ou « overtourism »
Rien d’étonnant au fait que le surtourisme soit au cœur des tendances en tourisme de 2020! Malgré l’amplification médiatique qui les entoure, les enjeux sont bien réels et ce mot utilisé à toutes les sauces depuis 3 ans n’est pas près de disparaître.
Il existe d’ailleurs depuis belle lurette… Les Français s’inquiétaient du tourisme de masse dès le début du XIXe siècle avec l’arrivée de Britanniques par le tout nouveau train vers Paris. Christaller parlait aussi de surtourisme sur la Côte d’Azur en 1963-64, comme Butler dans les années 1980 lorsqu’il traitait du cycle de vie des destinations dans son ouvrage de référence.
En somme, il ne faut pas donner dans la panique non plus, mais agir concrètement! Le manque de planification touristique a pris de court certaines destinations comme l’Islande ou en encore Venise. Pourtant, alors qu’Amsterdam supplie les touristes de l’épargner, on y procède à la construction d’un nouveau terminal de croisière et de 8000 nouvelles chambres d’hôtel…
Miser sur la qualité des expériences plutôt que le nombre de visiteurs;
Mieux comprendre les préoccupations citoyennes;
Améliorer les pratiques de gestion et de planification des activités touristiques;
Limiter la demande dans certains lieux;
Limiter la demande en imposant des tarifs, règles ou contraintes;
Promouvoir des destinations moins connues ou la basse saison;
Informer les voyageurs des coutumes locales et des comportements à adopter.
Un bel exemple de ce dernier modèle est l’Icelandic Pledge ou engagement islandais que les voyageurs sont invités à signer à leur arrivée en Islande. Ce document simple expose rapidement les comportements idéaux à adopter pendant le voyage au pays!
Fake news
Depuis l’entrée en fonction de Trump, les fake news (ou fausses nouvelles) ont pris d’assaut nos réseaux… Intention malhonnête, abondance de fausses informations, outils pour inciter à cliquer (« click bait »)… Toutes les raisons sont « bonnes » pour utiliser les vulnérabilités individuelles et la naïveté de certains publics friands de scandales dans ce règne des « opinions ».
Difficile de se distinguer dans cet environnement en ne se prêtant pas à ce jeu de duperie ou de se faire entendre quand tout le monde émet des avis et des commentaires à tout vent! L’authenticité, le storytelling, l’éthique et la rectitude des informations publiées sont donc de mise pour toutes vos publications touristiques. Une tendance à l’éloignement de ces pratiques au profit du vrai, du réel et du tangible est à prévoir. Fort à parier que cela s’amplifiera en 2020.
Anxiété généralisée et transition écologique
L’urgence climatique a été décrétée par l’ONU et Greta fait la une avec ses marches mondiales pour le climat. Les touristes sont constamment montrés du doigt pour leur impact environnemental lorsqu’ils voyagent en avion. Le flight shaming est à son paroxysme dans l’industrie. L’écoanxiété et ses effets sur le tourisme ne peuvent être niés et doivent être inclus dans toute stratégie de marketing touristique. Pensez vert!
Jerry Zhang – Unsplash
Tourisme durable, équitable et solidaire
Dans la même veine que le surtourisme, le tourisme durable ou équitable/solidaire, selon vos préférences, fait encore jaser 15 années après son apparition dans le jargon de l’industrie.
Les offices de tourisme et entreprises du voyage sont invités en 2020 encore plus que jamais à sensibiliser et proposer des solutions pratico-pratiques à l’écosystème touristique, à montrer l’exemple avec des circuits écoresponsables ou des alternatives vertes. Comment distinguer le faux du vrai alors que le marketing de greenwashing (écoblanchiment, processus de marketing mettant de l’avant une image écologiquement responsable de façon trompeuse) est si commun? Ça demeure un défi qu’il faudra relever en 2020!
Le saviez-vous?
Un voyageur québécois sur deux dit porter attention à l’information sur la protection de l’environnement et à l’émission de carbone concernant les activités touristiques qu’il choisit.
87% des voyageurs veulent voyager durablement.
72% des voyageurs mentionnent qu’il faut agir maintenant, surtout les 46-55 ans (74%) et les millénariaux (millenials) (71%).
70% des voyageurs québécois s’impliquent dans les pratiques responsables en voyage (recyclage, compostage, etc.).
Tourisme bienveillant
De l’ère de l’égoportrait, on passe à l’époque de la bienveillance ou du tourisme bienveillant. Ça mange quoi en hiver? Il s’agit de l’envie d’agir dans son périmètre d’influence sans besoin de retour.
Alors qu’on a pu attribuer au voyageur moderne les sobriquets d’égocentrique ou d’égoïste avec ses perches à selfie pour se photographier à tout vent, la tendance à la prise de conscience prendra de plus en plus de place en 2020.
L’empathie, le désir d’inclusion et la bienveillance sont en émergence. Un exemple local est le motel Blanche d’Haberville de Saint-Jean-Port-Joli qui a gardé ses clients à coucher gratuitement pour éviter qu’ils ne mettent leur vie en danger en prenant la route pendant une tempête. Le motel n’attendait rien en retour et a posé ce geste pour ses clients, puis s’est retrouvé à faire les manchettes grâce à cet acte de bienveillance.
Espérons que d’autres emboîteront le pas et que le mouvement de tourisme bienveillant comme on a pu voir en Auvergne Rhône-Alpes s’accélèrera.
Quête de sens en tourisme
Voyager pour cocher les éléments sur sa bucket list n’est plus en vogue. Le tourisme transformationnel et le slow tourism ont la cote. Le tempo de la vie quotidienne ne cesse d’augmenter et la détresse psychologique est presque une nouvelle norme. Les vacances sont donc un moment approprié pour la quête de sens, ralentir, prendre son temps, se dépasser, repousser ses limites et soutenir des causes.
Vivre une expérience sensorielle positive est au cœur de ce phénomène, que ce soit pour le goût recherché sur les routes locales ou les restaurants de la ferme à la table, la vue par les aménagements urbains immersifs et les lieux instagrammesques, l’odorat par les expositions olfactives originales, l’ouïe lors de festivals musicaux hors du commun ou encore le toucher par les visites participatives où les voyageurs sont invités à découvrir les textures environnantes. Intégrez ces pratiques dans votre offre saisonnière!
Essoufflement des grands de ce monde
Les experts de la Chaire de tourisme Transat prédisent la croissance du micro et l’adaptation de l’industrie au Small is beautiful. Ces derniers mois et dernières années, les grands du tourisme se sont essoufflés, que ce soit les festivals populaires, agences de voyage ou compagnies aériennes qui multiplient les faillites (on pense notamment à Thomas Cook et Wow Air). Pourtant, rappelons-nous que le tourisme est en hausse…
Les voyageurs n’apprécient plus ces géants et préfèrent une expérience à caractère unique, une ambiance intimiste, l’impression d’avoir accès à une exclusivité, ce qui confère un plus grand sentiment d’appartenance. Une adaptation du secteur s’impose, avec la création de micro-expériences, de nouveaux lieux, de microvoyages.
Il devient de plus en plus important d’offrir le bon contenu au bon voyageur au bon moment dans son parcours d’achat, comme il fait désormais partie d’un microcréneau plutôt que de la catégorie générique de « touriste ». 2020 vous met donc au défi de la personnalisation!
Sven Brandsma – Unsplash
Pour 2020, les experts prédisent également :
Un retour des nationalismes et d’un certain populisme en Occident avec notamment des craintes liées à l’immigration, ce qui occasionnera sans doute des contraintes commerciales à considérer.
La mort des mégadonnées au profit de la donnée intelligente, ou du smart data, qui intègre mieux le facteur humain à l’innovation.
L’utilisation des sciences du comportement et de la biométrie pour mieux anticiper la façon d’accompagner les voyageurs pendant leurs déplacements.
Serment des tendances 2020
En guise de conclusion à sa présentation des tendances 2020, la Chaire invite les acteurs de l’industrie québécoise à s’approprier le serment des tendances 2020 suivant. L’adopterez-vous?
Vous souhaitez obtenir plus d’informations au sujet des tendances 2020 en tourisme et l’événement auquel Voyage numériQC a assisté? Ces articles devraient s’avérer utiles :
Le livre blanc de la Chaire de tourisme Transat – ESG UQÀM, Tendances touristiques 2020 : paradoxes et transformation, est disponible ici pour téléchargement.
Vous pouvez également visualiser la conférence à laquelle nous avons assistée ici.
À peine sortie de la conférence Infopresse Médias sociaux: Sommet 2020, Voyage numériQC vous partage à chaud les tendances qui se dessinent pour l’année à venir. C’est 17 personnes issues de différents milieux du marketing qui ont partagé leurs expériences et expertises en la matière et nous vous en faisons profiter aussi! Voici ce qui nous a marqué dans les prévisions pour l’année à venir.
La personnalisation du contenu
Ce qui se dégage des présentations de tous les conférenciers est cette tendance vers la personnalisation du contenu. Que vous soyez un hôtel, une destination ou un restaurant, votre contenu sur les médias sociaux ne peut pas s’adresser à tous vos clients en même temps. « Chaque humain aime se sentir unique », précise Jonathan Lemay de chez Adviso. On nous bombarde de plus en plus de publicités créées sur mesure selon nos achats et intérêts, alors la création de contenu devrait suivre cette tendance marketing. La beauté des médias sociaux est que l’on peut se permettre de cibler des groupes précis avec des âges et intérêts différents. Il est donc important que votre contenu soit créé pour des petits groupes de gens au lieu d’y aller pour du contenu plus générique pouvant plaire à tous. Ainsi, vous réussirez à rejoindre, de façon plus pertinente, plus de gens.
Créer des expériences « thumb stopping »
300 pieds d’information… C’est ce que notre pouce fait défiler en moyenne par jour selon Neil Mohan de Facebook. Dans le bus le matin, en attendant le début d’une rencontre au boulot, à la salle de bain (eh oui!) ou le soir sur notre sofa… À tous ces différents moments de la journée, on consomme une foule de sujets, de photos, de vidéos plus ou moins pertinentes. Jonathan Lemay parle du besoin de créer des expériences « thumb stopping », pour arrêter ce défilement sur nos écrans.
En soi, il faut d’abord réaliser à qui on parle, mais on néglige souvent de reconnaître le moment pendant lequel on parle à notre cible. On sera définitivement moins enclin à écouter une vidéo de 2 minutes le matin en se rendant au boulot que le soir bien installé dans notre divan. Outre ça, il faut considérer créer du contenu qui marque dès les premiers instants. Est-ce un mot sur une photo, un visuel frappant dès les premières secondes d’une vidéo ou encore une couleur percutante? 300 pieds d’information! Il faut savoir se démarquer rapidement, en un clin d’œil, littéralement, dans cette mer de contenu qui défile tous les jours sur les écrans du public que vous désirez rejoindre avec votre produit. Quelle sera votre stratégie?
Facebook: une inondation de contenu
Neil Mohan a précisé l’importance de la curation de contenu et des nouveaux produits pour les marques à venir sur la plateforme. Du contenu sur Facebook, il y en a des tonnes et des tonnes, d’où l’importance des algorithmes qui filtrent votre fil d’actualité selon vos intérêts. Afin de ressortir dans ce raz de marée, la création de vidéos (avec sous-titres!) et d’images percutantes demeure au sommet en termes d’engagement. Attention toutefois de demeurer dans la diversité et, surtout, toujours se rappeler à qui vous voulez parler.
Neil Mohan, Facebook
Côté nouveautés, Facebook développe beaucoup de nouvelles façons de faire pour les stories Instagram qui vont engager plus facilement les utilisateurs avec les marques (lire ci-dessous) et se concentre surtout sur la curation de publicités à saveur politique, environnementale et sociale. Avant de faire une publicité ciblée dans ces thématiques, Facebook cherche à connaître la marque et à dévoiler aux utilisateurs qui est derrière chaque message publicitaire. Une transparence qui, gageons-le, sera bienvenue.
Instagram et son taux d’engagement: où sont les utilisateurs?
Avez-vous remarqué une grande baisse du taux d’engagement sur les photos de votre fil d’actualité Instagram? Consolez-vous, vous n’êtes pas seul! Instagram est de plus en plus utilisé pour son contenu en continu (les fameuses stories), les vidéos (49% des interactions) et les carrousels photo (249% plus d’interactions que les images seules), selon une étude de quintly. Le fil d’actualité est maintenant vu un peu plus comme une porte d’entrée, une vitrine, le CV d’une marque, alors que les stories servent à engager votre client potentiel, selon Aurélie Sauthier de Made In. Les plus jeunes se rendent d’abord sur Instagram lorsqu’ils entendent parler d’une marque. Est-ce que votre Instagram reflète votre marque?
Une fonctionnalité Instagram souvent négligée par les marques est le IGTV. En effet, c’est ici qu’il est possible de retrouver du contenu plus long et plus immersif. Depuis l’intégration des teasers directement dans le fil d’actualité Instagram, il permet une belle découvrabilité de votre contenu de marque.
Aurélie Sauthier, agence Made In
On note comme tendance une recherche de l’authenticité. Bien que les photos soient toujours aussi léchées sur Instagram, il semble y avoir un intérêt grandissant pour l’arrière-scène de la création de contenu.
On retient que pour attirer les utilisateurs d’Instagram sur notre contenu, il faut savoir être créatif, ludique et authentique. Heureusement, l’application offre beaucoup d’options de GIF, de sondage et de stickers pour ajouter facilement un petit plus à votre contenu et engager les utilisateurs.
Les médias sociaux vous donnent des maux de tête? Voyage numériQC et son équipe d’expérience vous aide à y voir clair. Contactez-nous!
Pinterest: rejoindre son public selon ses intérêts
Vous n’utilisez pas Pinterest? Saviez-vous que chaque jour 14 millions de Canadiens s’y retrouvent pour prendre un moment bien à eux? Que ce soit pour planifier leurs prochains week-ends ou leurs grandes vacances, Pinterest est l’outil par excellence pour cibler les gens basés sur leurs intérêts.
Il est possible d’y faire de la publicité plus traditionnelle, mais pensez aussi y ajouter le contenu de votre blogue ou de jolies photos qui redirigent vers votre site web. Bien que plusieurs ne pensent pas devoir utiliser ce réseau, vous manquez une bonne partie de la population qui a décidé de prendre le temps de s’inspirer pour demain, le mois prochain ou l’année suivante.
YouTube: encore plus pertinent à l’ère des « cord cutters »
Selon Francis Lemay de Google, 50% des Canadiens de 18-34 se sont désabonnés ou n’ont jamais été abonnés à la télévision conventionnelle. C’est une très grande partie de la population que vous ne pouvez rejoindre.
On prédit que d’ici 2021, 82% du contenu en ligne sera lié d’une façon ou d’une autre à du contenu vidéo! Pourquoi YouTube a-t-il toujours le vent dans les voiles? Parce que 62% des utilisateurs viennent sur la plateforme pour consommer du contenu qui les passionne ou pour apprendre. C’est donc un moment personnel et volontaire de consommation de contenu, le « prime time » de la télé d’autrefois.
Comment se démarquer sur YouTube? Tout comme sur les autres réseaux, en créant du contenu engageant, dynamique, intéressant pouvant plaire à votre clientèle cible. YouTube a d’ailleurs créé un guide sur les meilleures pratiques afin de maximiser vos visionnements, appelé l’ABCD (Attack, Brand, Connect, Direct).
Les générations Y et Z
Étude de cas en marketing d’influence avec Coca-Cola
En ce qui a trait au contenu, on tente souvent, à tort, de s’adresser à une génération, pour ne pas dire les milléniaux. Avec raison, les 23-37 ans (et non plus les 18-34) sont la plus grande cible à atteindre quant à la quantité sur le marché. Par contre, Philippe Léger de Léger Marketing nous met en garde. Les intérêts d’une personne de 23 ans ne sont pas les mêmes que ceux d’une personne de 37 ans. Il faut donc plutôt s’adresser avant tout à un groupe d’âge ayant à peu près les mêmes intérêts socio-économiques.
Jeff Lancaster, LinkedIn Canada
Bien qu’il nous soit impossible de résumer une journée complète de conférences en quelques mots, je crois que Jeff Lancaster de LinkedIn Canada apporte un point important à considérer: les chiffres ce n’est pas tout. La construction de votre marque, de votre produit, se fait sur plusieurs mois voire années. Bien qu’on soit dans un monde d’instantanéité, il faut penser sur le moyen-long terme et investir dans des projets qui auront un impact positif dans le temps. Oui, c’est plus difficile à mesurer qu’un nombre de « j’aime » ou de « partage », mais ce n’est pas parce qu’on ne voit pas le résultat en chiffres après une campagne que son impact n’a pas été des plus positifs.
Vous avez besoin d’aide pour démêler tout ce qui touche les campagnes de marketing d’influence en tourisme et les réseaux sociaux? Voyage numériQC est là pour vous aider à développer des idées sur mesure selon votre budget et votre public cible. Contactez-nous dès maintenant!
Les médias sociaux, les blogues et les vlogs sont maintenant utilisés à toutes sauces et, bien « qu’officiellement » aucune loi ne régisse leurs utilisations au Canada, les Normes canadiennes de la publicité (NCP) ont émis un guide de « Lignes directrices sur la divulgation » sur le marketing d’influence en juin dernier. Ce guide, qui est appelé à évoluer selon les nouvelles tendances en ligne, se veut une référence auprès des marques, influenceurs et créateurs de contenus. Qu’est-ce qu’on a à gagner de suivre ces recommandations? La confiance du public qui lit, regarde, et consomme les médias en ligne!
À quoi servent les lignes directrices sur la divulgation en marketing d’influence?
Afin de démystifier les points les plus importants, Voyage numériQC s’est rendu à Influence Your World 2018, conférence présentée dans le cadre de e-Commerce-Quebec 2018. Une courte présentation d’une directrice des Normes canadiennes de la publicité nous a d’abord rappelé que la mission du NCP est surtout de protéger le public face à des publications et publicités trompeuses et mensongères. Son rôle est de guider et non de moraliser ou juger les « contrevenants ».
Pourquoi respecter les règles de divulgation pour les influenceurs?
En gros, si vous ne suivez pas les règles et recommandations, vous pourriez vous faire taper sur les doigts, sans plus. Alors pourquoi les suivre alors que tant ne le font pas? Pour le bien-être de la communauté des créateurs de contenus, pour ceux qui en font un métier et désirent se bâtir une carrière basée sur la vérité, la transparence et le professionnalisme.
Analysons quelques règles émises par le NCP, exemples à l’appui.
Comment divulguer un partenariat de marque ou de marketing d’influence?
« Les divulgations doivent être indépendantes des réseaux de médias sociaux ou des réglages propres à chaque réseau » et « Les divulgations doivent être communiquées clairement. »
Dans le texte d’une publication, il doit clairement y avoir une mention de partenariat, gratuité, produit reçu, publicité ou invitation. Cette mention ne doit pas être enfouie à la fin de 15 mots-clics. Bien que Facebook et Instagram permettent la notion « Sponsorisé », elle ne suffit pas à divulguer la nature du lien entre la marque et l’influenceur. Cette dernière doit donc être utilisée en plus de la mention visible dans le texte de la publication.
Exemple du même partenariat sur deux réseaux sociaux:
Et sur le blogue de Béatrice, la mention Commandité.
« Les vidéos [et blogues]: les divulgations doivent être directes et identifiables. »
Comme la plupart d’entre nous ne lisent rarement un texte jusqu’à la fin, ou ne regardent une vidéo dans son entièreté, les divulgations de partenariats doivent être faites au début de la publication. En vidéo, il est important d’ajouter la mention tant au visuel qu’à l’audio comme certaines plateformes commencent les vidéos sans son d’abord. Dans le cas des billets de blogue, le NCP recommande fortement la mention d’invitation, produits reçus, ou commanditaire dans les premières phrases du texte. La divulgation d’un partenariat en bas de page est bien, mais risque de ne pas être lu par tous les lecteurs. Exemples : « XX m’a demandé de vous raconter ma pire histoire de… » ou encore « En collaboration avec XX, j’ai produit cette vidéo ».
« Les divulgations doivent être faites dans la langue dans laquelle l’appui est donné. »
Compte Instagram en anglais, mots-clics et divulgations précises en anglais. Compte Facebook en français, mots-clics et divulgations dans cette même langue. Il faut donc éviter les #ad ou #sponsored sur un compte francophone! Nous sommes plusieurs à utiliser #ad par défaut, puisque c’est plus clair qu’en français, mais il faut modifier cette habitude.
« Ne pas se contenter d’identifier la marque. »
“Taguer” la marque ne suffit pas à préciser le lien entre celle-ci et l’influenceur. La nature du partenariat doit être explicite dans le texte accompagnant la photo ou la publication. “L’utilisation de mots-clics comme ‘#collab’ n’indique pas clairement qu’il s’agit d’un billet commandité et payé ou que ce produit est un cadeau. Des inclusions comme ‘merci à la marque X de m’avoir invité(e)’ ou ‘je suis à l’évènement X avec la marque X’ suffisent.”
Selon les Normes canadiennes de la publicité, “Les mots-clics qui sont considérés comme clairs et qui sont généralement reconnus comprennent, entre autres:
En français: #pub, #commandité, #XYZ_ambassadeur, #XYZ_partenaire (où ‘XYZ’ est le nom de la marque)
En anglais: #ad, #sponsored, #XYZ_Ambassador, #XYZ_Partner”
Petit ajout de notre part au sujet des fameux concours. Les règles Facebook et Instagram changent régulièrement, mais sachez d’abord qu’au Canada, tout prix d’une valeur de 100$ et plus doit être inscrit à la Régie des alcools et des jeux.
Le coût pour inscrire le concours dépend de la valeur totale du prix et de l’endroit où votre concours est valide (ex. : Québec seulement = 10% de la valeur du prix). Les règlements de participation devront être clairement inscrits sur votre site afin que les participants puissent s’y référer. Vous devez aussi inscrire sur votre publication à qui s’adresse le concours, le prix, les dates du concours, date de tirage du prix et surtout, la façon de participer.
Cliquez ici pour le lien vers les règlements de la RACJ.
Et les règles de concours sur Facebook?
Les méthodes de participation permises sur Facebook, en date de publication de ce billet, sont de demander de:
Aimer ou commenter une publication sur votre page (ex.: “Aimez cette publication pour participer”).
Publier sur votre page (ex.: “Publiez sur cette page une photo de XYZ pour remporter XX”).
Envoyer un message à votre page.
Mentionner que ce concours n’est pas associé à Facebook.
Les profils personnels ne peuvent pas être utilisés pour compiler des entrées. Par exemple, demander à des personnes de partager une publication sur leur profil n’est pas autorisé. “Partagez sur votre profil pour participer”, “Identifiez ou taguez un ami…” ou “Partagez sur le profil de votre ami pour obtenir plus de participations”), c’est non.
Non seulement c’est interdit, mais comme les profils sont privés, il est mathématiquement impossible de voir toutes les participations, donc les résultats du concours sont automatiquement faussés.
Vous pouvez consulter la liste complète des conditions de concours Facebook ici.
Et les concours sur Instagram?
Les règles de participation sur Instagram sont un peu plus floues malheureusement, mais doivent tout de même inclure à qui s’adresse le concours, le prix, les dates du concours, date de tirage du prix et surtout, la façon de participer.
Qui est responsable de l’application de ces règles de divulgation de partenariats?
La responsabilité de la divulgation est partagée entre la marque et le créateur de contenu. La marque doit s’assurer que le travail de l’influenceur est fait selon les normes en vigueur et le créateur, lui, ne doit pas flouer son public en faisant de la promotion mensongère.
Bien qu’il ne soit pas toujours facile d’y voir clair quant aux règles de divulgation des partenariats de marque et de marketing d’influence, nous gagnons tous à suivre ces recommandations!
Vous avez des questions ou des exemples de collaborations exemplaires?
Vous êtes à la recherche de formations, de conférences ou de consultation sur le sujet? Voyage numériQC vous offre ce service. Communiquez avec nous dès maintenant!